Depuis le début de la crise, et bien avant, le Syndicat CFDT Santé-Sociaux du Maine-et-Loire ne cesse d’interpeller les politiques pour que des moyens soient donnés aux agents et salariés des établissements du sanitaire, social, médico-social et des services du maintien à domicile.
Les professionnels de la santé ont soudainement été visibles, leur utilité reconnue. La négociation du Ségur de la santé avec le gouvernement et les organisations syndicales (CFDT, FO, UNSA) ont permis une revalorisation salariale de 183€ pour les EHPAD, les établissements sanitaires publics. Cela fait plus de 30 ans qu’il n’y avait pas eu de négociation globale significative dans notre secteur.
Alors que certains personnels ont cette revalorisation salariale, d’autres, qui travaillent dans les mêmes conditions n’auront rien.
Les salariés des structures privées à but non lucratif, les aides à domicile, les salariés des foyers logements, des structures qui accueillent les personnes handicapées, l’aide sociale à l’enfance… tous attendent d’être reconnus dans leur travail quotidien.
Le financement, pour le secteur privé, n’est pas pérenne et nous constatons depuis peu qu’il n’est pas à hauteur de 100% (comme annoncé) mais de 60 à 70% (public et privé confondu) … Qui va payer le reste à charge ? Va-t-on continuer de creuser le déficit des hôpitaux publics ? Combien de temps vont tenir les établissements du privé pour financer cette revalorisation ? Encore beaucoup de zones d’ombre dans cet accord…
Le secteur de la santé, du social et du médico-social est peu attractif, nous constatons depuis plusieurs années une pénurie de professionnels qui s’accentuera avec les établissements n’ayants pas cette revalorisation salariale.
Pour toutes ces raisons, le Syndicat CFDT Santé-Sociaux 49 a décidé de poursuivre l’action #EtNous et #lesoubliesduségur lors d’une journée d’action le 25 Mars 2021 qui se poursuivra sur les jours à venir :
- Une distribution de tract auprès des usagers et des salariés, pour expliquer nos revendications
- Une pétition en ligne et en papier
- Une rencontre avec nos politiques
Pour un même travail, nous exigeons un salaire égal.